Les Spécialités
La dénomination "pelote basque" englobe une grande variété de jeux ou spécialités. Ces spécialités sont :
- Main nue,
- Rebot,
- Le Chistera
- Pasaka,
- Paleta (pelote de cuir et pelote de gomme creuse ou pleine), pala corta, pala,
- Xare,
- Frontenis.
Dans toutes les spécialités, le port de lunettes est recommandé à l'entrainement et obligatoire en championnat (pour empêcher la "pelote" de frapper dans les yeux et de perdre un œil).
Dans les spécialités suivantes, le port de casque est aussi obligatoire :
- Xare
- Chistera
- Pala cuir
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Les Types de Jeux
Tous les jeux de pelote peuvent être regroupés en deux types distincts :
- Les jeux directs, qui sont les plus anciens, sont les jeux dans lesquels les joueurs jouent face à face et où
le mur est simplement limite de jeu et n'a donc qu'une valeur accessoire. Tels sont :
- Le rebot,
- Le pasaka.
On y compte par jeux.
- Les jeux de blaid, jeux indirects. Ce sont les jeux où la pelote est jouée contre le mur, dont le rôle devient
donc principal, chaque joueur ne frappant la pelote qu'après l’impact de celle-ci contre le mur de jeu. Tels sont :
- La main nue,
- Le chistera,
- Paleta (pelote de cuir et pelote de gomme creuse ou pleine), pala corta, pala,
- Le frontenis,
- Le xare.
On y compte par points.
En pelote basque, se disputent des compétitions individuelles et par équipes, suivant les spécialités.
Tous ces différents jeux ont chacun leurs règles propres mais tous obéissent aux règles générales.
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Les Règles du Jeu générales applicables à tous les jeux de Pelote Basque
- Le droit d'engager le point ou le premier but pour les jeux de blaid,
le droit de choisir le camp pour les jeux directs, est tiré au sort par le Délégué,
sur le terrain de jeu, en présence d’unjoueur de chaque camp.
En l’absence du délégué ou sur son ordre, le juge ou le juge-arbitre procède au tirage au sort.
Le douro est ramassé par un joueur de l’équipe qui a gagné le tirage au sort.
- Avant de faire bondir la pelote pour buter, le buteur doit avertir le camp adverse.
Il le fait ordinairement en disant "jo" ou bien en faisant un geste d'invitation - à
quoi l'un des joueurs adverse répond ou fait un signe d'acquiescement.
Le point peut être engagé.
- Le point est à refaire si le buteur met la pelote en jeu sans l'accord de l'adversaire.
- Si le buteur a mis la pelote en jeu sans se rendre compte que son coéquipier ou l'un de
ses coéquipiers n'était pas en place, son camp ne saurait porter réclamation s'il perd le point pour cette raison.
La même règle vaut pour le camp dont l'un des joueurs a acquiescé au but.
Les joueurs d'un même camp sont donc solidaires.
- Le but pourra être engagé indistinctement, soit par le joueur avant, soit par le joueur arrière ;
la première tentative de but exécutée, s'il y a lieu d'arrêter le jeu, pour cause de force majeure,
ou parce que le but est à refaire, il est obligatoire que ce soit le même joueur qui a engagé le
point qui recommence celui-ci.
- Le buteur a le droit de prendre la pelote de son choix mais uniquement parmi celles retenues en début de partie.
Dans le cas où toutes les pelotes retenues seraient égarées ou deviendraient inutilisables, un accord
entre joueurs et délégué (ou, à défaut, le juge ou le juge-arbitre) seranécessaire pour le choix de
nouvelles pelotes à mettre en jeu.
- Le buteur doit aviser l'adversaire de tout changement de pelote qu'il opère (sauf après une demi-faute).
L'adversaire a le droit d'examiner et d'essayer la pelote mais uniquement en la faisant rebondir au sol.
- Il est formellement interdit de mouiller la pelote avant de buter;
- Le but peut être repris "de volée" même en dehors de la zone où la pelote doit rebondir,
sauf pour le rebot où le but doit être repris après le rebond.
- Entre le bond et l'engagement, la pelote ne doit jamais toucher aucun mur ni aucun élément extérieur.
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Les fautes applicables à tous les jeux de Pelote Basque
Il y a faute :
- Quand, après avoir dit "jo" pour buter ou fait un signe d'invitation, le buteur fait bondir la pelote deux fois ou davantage.
- Quand le buteur fait bondir la pelote en dehors des limites du terrain de jeu.
- Quand, au but, la pelote ne dépasse pas la raie fixée pour le but ou touche cette raie.
- Quand la pelote sort des limites fixées par les règles propres à chaque spécialité.
- Quand la pelote touche une des raies de limite du terrain de jeu.
- Pour les jeux de blaid, quand la pelote frappe la raie horizontale du mur (limite inférieure bande métallique) ou qu'elle est envoyée au-dessous de cette raie.
- Quand la pelote frappe la limite supérieure du jeu ou passe au-dessus de cette limite.
- Quand un joueur touche du corps la pelote avant de la frapper ou après l'avoir frappée (berjes).
- Quand la pelote n'est reprise qu'au deuxième ou nièmerebond au sol.
- Quand la pelote est envoyée intentionnellement en direction du mur du fond.
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Le Rebot
Le Rebot est le plus ancien, le plus noble et le plus complexe de tous les jeux de pelote.
C’est un jeu direct dont les camps inégaux sont délimités par une raie.
Joué en Place Libre, la trajectoire de la pelote peut atteindre 100 mètres.
La partie de Rebot se joue en 13 jeux comme le laxoa et le décompte des points s’apparente au tennis (15, 30, 40 et jeu).
mais alors que le laxoa a pratiquement disparu, le rebot se joue énormément au Pays Basque.
Le jeu se joue avec un grand gant de cuir recourbé. Ce gant porte le nom de chistera :
il existe deux formes principales de chistera, le petite forme, appelée "Petite Chistera" et une plus grande,
la "Grande Chistera".
Autrefois, au laxoa, la zone "d'arraia" (faute) s'étendait sur la totalité du terrain.
Aujourd'hui, elle est réduite à une trentaine de mètres séparant la ligne où se trouve le butoir "pasamarra" et la ligne du "barne" à 5 m du mur.
- Au rebot, on bute à mains nues depuis le "pasamarra" et, au but,
la pelote va ricocher contre le mur en frappant d'abord le mur ("paret"), ou d'abord le sol puis le mur ("errabote").
Quand la pelote frappe l'intersection du mur et du sol, elle est "pik",
s'écrase, roule et ne peut être relevée, ce qui occasionne un "arraia".
- Le joueur qui reçoit n'a pas besoin de laisser ricocher la pelote contre le mur : il peut la prendre de volée.
Toute pelote refilée qui sort directement des limites latérales est faute.
- Le but, pour lequel le ricochet de la pelote au mur est obligatoire avantage les bons buteurs
et donne aux "refileurs", ceux qui jouent "paret" en particulier, l'occasion de faire preuve de toute
leur souplesse ( cf. photo ci-dessus).
- Si la pelote franchit la ligne du butoir de volée ou après avoir roulé c'est le point.
Toutes les autres pelotes occasionnent des chasses ("arraia") qui font que les équipes changent de camp à 40 ou immédiatement
quand il y a 2 "arraia" car on compte par jeux (avec "quintze", "trenta", "kuarenta" ou "kuante" et "jokoa -jeu- ),
comme au tennis, avec la simple différence que lorsqu'il y a égalité à 40 on revient à 30 afin que
l'écart de deux points subsiste pour gagner le jeu.
- "L'arraia" est une pénalisation : toute faute commise à l'intérieur de la zone en question,
toute pelote franchissant les limites latérales après avoir fait un bond dans l'aire de jeu et n'étant pas reprise,
donne lieu à un arraia et par la suite à un changement de camp.Le camp du but regagne le camp du refil moins vaste,
donc plus facile à défendre, à 40 ou bien immédiatement quand il y a 2 "arraia" à l'intérieur d'un même jeu.
- Chaque camp a successivement le bénéfice de l'attaque.
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Le Pasaka
La "Main Nue" étant un jeu très douloureux, une variante naquit au siècle dernier avec un gant de cuir pour protéger la main.
La Pasaka ne se joue pas face à un mur mais face à l'adversaire.
Ce jeu ancestral est dérivé de la courte paume.
Jeu direct qui se joue avec des gants de cuir entre des équipes de deux joueurs un refileur et un cordier,
il se pratique en trinquet avec un filet médian à 1,20 mètre de hauteur.(qui se retrouve dans l'actuel jeu de pasaka)
On joue aussi en treize jeux comme au "laxoa" et au "rebot" mais les pelotes sont plus volumineuses et le gant plus large et plus court.
Il n'est nul besoin d'avoir un gant plus long, l'aire de jeu étant délimité par quatre murs.
La pelote est envoyée par un coup «glissé» instantané.
Les effets et l’utilisation des murs chicanes font du Pasaka un véritable jeu de billard.
Le pasaka est véritablement un jeu d'adresse, car on peut faire caramboler la pelote sur les murs,
atteindre le filet qui borde le côté gauche et le fond du trinquet, atteindre le "xilo" (trou) ou
le pan coupé qui se trouve sur le mur de face.
Le décompte des points est identique à celui du tennis.
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La main nue
Le jeu de base et le plus ancien, qui se joue sans accessoire.
On reconnaît facilement le joueur (le pelotari) à ses mains recouvertes de corne constituée au fil des ans.
La main nue peut se jouer en place libre dans les parties à deux contre deux en 30 points,
en fronton mur à gauche court en 22 points (tête-à-tête ou deux contre deux), et en trinquet (tête-à-tête ou deux contre deux) en des parties de 50 points.
En place libre:
- Un seul rebond est autorisé.
L'engagement se fait en faisant rebondir la balle une fois à terre puis en la reprenant
et en l'envoyant directement sur le mur.
A partir de cet instant, chaque joueur peut envoyer la balle n'importe où sur
le mur excepté au-dessous d'une barre de métal collée au mur et située à une certaine distance du sol,
et en respectant l'aire de jeu matérialisée par des traçages au sol.
En trinquet:
- Un seul rebond est autorisé.
L'engagement se fait en faisant rebondir la balle une fois à terre puis en la reprenant
et en l'envoyant directement sur le mur de face. Néanmoins, il faut que la pelote retombe
entre deux lignes rouges placées au sol. A partir de cet instant, chaque joueur doit impérativement,
lorsqu'il frappe, toucher au moins une fois le mur de face (la pelote peut toucher le mur de face après
avoir touché un des murs latéraux par exemple). Les joueurs peuvent ainsi "jouer" sur les 4 murs
mais également sur le "pan coupé" (mur incliné) et sur le "xilo" (trou situé à la base droite du mur de face).
Si, au cours de l'échange, la pelote pénètre dans le filet situé à gauche du terrain,
le point est gagné par celui qui a réussi ce coup.
En mur à gauche:
- Un seul rebond est autorisé.
L'engagement se fait en faisant rebondir la balle une fois à terre puis en la reprenant
et en l'envoyant directement sur le mur de face. Néanmoins, il faut que la pelote retombe
entre les deux lignes "pasa" et "falta" placées au sol.
A partir de cet instant, chaque joueur peut envoyer la balle n'importe où sur le mur excepté
au-dessous d'une barre de métal collée au mur et située à une certaine distance du sol,
et en respectant l'aire de jeu matérialisée par des traçages au sol.
NB:
Les joueurs peuvent là aussi atteindre indirectement le mur de face en touchant d'abord le mur de gauche.
La main nue, si on y joue trop (de 10 à 20 ans), peut provoquer une malformation de la main (cf. photo de droite).
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Le Chistera
Le chistera se joue le plus souvent sur en place libre de 100 m de long, 16 à 18 m de large.
Cette spécialité se subdivise en :
- joko-garbi.
- remonte.
- grand chistera.
- cesta-punta.
Le Chistera joko garbi
Cette spécialité se pratique surtout en France en Fronton «place libre» long d’au moins 50 mètres.
Il s’agit de renvoyer la pelote dès réception ce qui occasionne un jeu rapide et vif.
Son autre appellation est «Limpio» (jeu pur). Le Chistera Joko Garbi s’adapte très bien au mur à gauche.
Le petit chistera est utilisé pour le "joko-garbi" ou "limpio" ("jeu propre", car la pelote n'est pas gardée dans le gant)
dans des parties en 50 points sur des places libres.
Le même genre de chistera plus solide, en rotin, permet de jouer à "remonte" en faisant
glisser la pelote le long du gant ("xirrixt").
Cette variété se pratique dans les "jaï-alaï" (mur à gauche de 55 m de long) et les parties sont en 35 points.
Le Grand Chistera
Cette spécialité ne se joue qu’en France sur des frontons «place libre» de 80 mètres de long.
La forme du gant (courbure accentuée et poche) facilite la réception, le blocage de la pelote,
la décomposition du geste et la possibilité de prendre son élan pour le renvoi.
Les parties se jouent à trois contre trois seulement dans les places libres et durent 45 points.
Les parties se jouent seulement en 35 points dans la variété dite "cesta-punta" où les joueurs
(à deux contre deux) opèrent dans des "jaï-alaï" (mur à gauche de 55 m de long).
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La Paleta Gomme
Les "palas anchas" sont utilisées pour la pelote gomme.
Les règles de jeu ne sont pas très éloignées de celles de la main nue en trinquet :
les parties se jouent le plus souvent à deux contre deux et à chaque frappe, le joueur doit (directement ou non) toucher le mur de face.
L'aire de jeu est délimitée par des limites marquées au sol (ou par les quatre murs au triquet) et un seul rebond est autorisé.
Ce type de jeu est actuellement très pratiqué au Pays Basque puisque c'est la plus accessible des 7 spécialités
de la pelote Basque du point de vue technique.
Cette spécialité se joue aussi bien en trinquet qu'en mur à gauche court (35 m).
Cette spécialité se subdivise en :
- Paleta gomme espagnole (ou "paleta gomme pleine").
- Paleta gomme argentine ("paleta gomme creuse" ou "baline").
La paleta gomme espagnole se joue aussi en place libre mais pas la paleta gomme argentine.
Le point sur les "pelotes" de paleta gomme espagnole indique l'importance du rebond :
la couleur blanche indique un rebond faible puis il y a le jaune, le bleu, le vert et enfin le rouge, synonyme de grands rebonds.
La "pala ancha" utilisée pour la "baline" est plus large, mois lourde.
La balle est creuse, donc plus légère, le rebond est donc plus grand.
Les règles sont les mêmes entre ces deux jeux sauf une : "si, en "baline", au trinquet,
un joueur parvient à rentrer la balle au filet directement après avoir touché le "frontis", il perd alors le point.
Pour marquer le point avec le filet, il doit envoyer la balle de façon qu'elle fasse un rebond avant de rentrer dans le filet"
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La Pala Cuir
La "pala cuir" (mot très peu utilisé) est aussi spectaculaire que la cesta-punta :
la pelote, très dure, atteint des vitesses si élevées que tous les joueurs (avants et arrières)
sont obligés de porter des casques et des lunettes de protection.
Cette spécialité se subdivise en :
- Pala larga.
- Pala corta.
- Grosse pala.
- Paleta cuir.
Il existe très peu de différences entre ces quatre jeux.
Seules les "palas" et les balles diffèrent un peu. Voici, par exemple, une "pala" de paleta cuir :
La différence entre ces 4 jeux se situe aussi sur l'aire de jeu.
En effet , ces sous-spécialités (qui deviennent maintenant de plus en plus des spécialité à part entière)
ne se jouent pas toutes sur les mêmes aires de jeu : la "pala larga" se joue en "jaï-alaï" ;
la "pala corta", en mur à gauche court (35 m) ; la "grosse pala", en place libre ;
la "paleta cuir", en trinquet et en mur à gauche court (35 m).
Les balles sont aussi les mêmes, sauf le diamètre qui varie d'une spécialité à l'autre.
Voici la structure des pelotes de cuir :
Voici trois schémas des différentes palas (vous remarquerez que la grosse pala et la pala corta
utilisent les même instruments, ce n'est donc que l'aire de jeu qui les différencient) :
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Le Frontennis
Le mariage de la pelote et du tennis a été célébré à Guadalajara, au Mexique.
La balle (balle de paleta gomme argentine) est petite et très vive; elle contient un gaz sous pression.
Comme elle nous vient du Mexique, seul pays fabricant,
elle ne peut voyager dans la soute de l'avion sous peine d'explosion.
Pour ne pas que la porosité du caoutchouc laisse échapper ce gaz, on la conserve au froid et avant chaque partie il faut la réchauffer progressivement.
Le frontennis se joue avec une raquette de tennis dont le cordage a été renforcé.
On pratique le frontennis en mur à gauche court (30 m). Les règles de jeu sont les même qu'en paleta gomme.
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Le Xare
Le xare (prononcer «charé») du nom du filet cordé de l’instrument - appelé aussi raquette argentine car les sud-américains en sont les inventeurs et les maîtres.
On y joue essentiellement en trinquet (trinquets ne possédant pas de filet de fond) et s’apparente au joko garbi par le geste, mais la réception est plus souple du fait du filet non-tendu qui interdit le revers.
Les règles du jeu sont assez simples : un seul rebond est autorisé, le joueur qui frappe doit atteindre
le mur de face (directement ou non ), l'aire de jeu est délimitée par les quatre murs (qui font partis du jeu).
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Les Terrains de Jeux
Elles se jouent dans les modalités (différents terrains de jeux) de :
- Trinquet,
- Fronton place libre,
- Frontons avec mur à gauche 30 mètres, mur à gauche 36 mètres et mur à gauche 54 mètres ou Jaï-alaï.
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Le Trinquet
Le trinquet a une aire de jeu rectangulaire limitée par quatre murs recouverts d'un toit et d'un sol où rebondit la pelote (cancha).
Comme pour la place libre, après le but, les joueurs doivent impérativement renvoyer la pelote à la volée ou
après le premier bond, au sol.
Les limites du jeu sont :
- sur le mur principal (frontis), une raie horizontale inférieure au-dessous de laquelle toutes les pelotes
sont fausses et une raie horizontale supérieure au-dessus de laquelle toutes les pelotes sont fausses,
- sur les murs latéraux et celui du fond, la hauteur des premières galeries, tandis que le grillage constitue la limite supérieure de jeu.
Contre le mur de gauche et celui du fond, une galerie au toit incliné est accolée. Cette galerie, appelée tambour,
présente une ouverture protégée par un filet : durant les parties, les joueurs essaient d'envoyer la pelote soit directement,
soit après un rebond au sol dans cette ouverture.
A droite, à l'angle du mur de face et de droite, un pan coupé placé sur la hauteur du mur et un trou carré (xilo)
situé juste au dessus de la raie métallique inférieure font office de chicanes.
Parmi les
jeux de trinquet :
- La main nue,
- Le pasaka,
- La paleta (pelote de cuir),
- La paleta (pelote de gomme : creuse ou pleine),
- Le xare.
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La Place Libre
La place libre est constituée par un mur de pierre dont la forme et la dimension ne sont pas strictement
règlementées (fronton) et par un terrain en terre ou en ciment, où rebondit la pelote (cancha).
Après l'engagement au but, les joueurs doivent renvoyer impérativement la pelote à la volée ou au premier rebond.
La pelote est jouable tant qu'elle frappe le mur au dessus de la raie horizontale et qu'elle rebondit dans l'aire de jeu.
Au but, la pelote, frappée contre le mur par un joueur, doit rebondir après une limite à une distance différente
selon les spécialités.
Parmi les
jeux de place libre :
- La main nue,
- Le rebot,
- Le chistera joko garbi ,
- Le grand chistera,
- La pala,
- La paleta (pelote de gomme pleine).
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Le Mur à Gauche
Il existe un mur à gauche court (36 mètres) et un mur à gauche long (54 mètres) où se pratique la Cesta-Punta.
La place de jeu se compose du mur de face (frontis), du mur de gauche, du mur du fond et du sol (cancha). La "contre-cancha"
est le dégagement à droite où toute pelote qui y rebondit est fausse.
Les limites du jeu sont :
- sur le mur de face, de gauche, du fond une raie horizontale supérieur au-dessus de laquelle toute pelote est fausse.
- sur le mur du fond une raie verticale limitant la largeur du mur de face et du fond
- sur le sol une ligne parallèle au mur de gauche limitant "cancha" et "contre-cancha"
Dans presque toutes les spécialités, au but, la pelote doit être lancée contre le mur de face, soit directement,
soit après avoir touché le mur de gauche et bondir entre deux lignes (Falta et Pasa).
Après le but, les joueurs doivent impérativement renvoyer la pelote à la volée ou après le premier rebond, au sol.
Parmi les
jeux de fronton avec mur à gauche :
- Fronton 54 mètres ou Jaï alaï :
- La cesta punta.
- La main nue,
- La pala corta,
- La paleta (pelote de cuir),
- La paleta (pelote de gomme pleine),
- Le chistera joko garbi.
- La paleta (pelote de gomme creuse),
- Le frontenis.
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Terminologie De Jeu
La pratique de la Pelote Basque conduit les pilotaris à utiliser des expressions traditionnellement appropriées telles que :
FRANÇAIS | BASQUE |
A vous | Zuri |
A moi | Eni |
Laisse ou laissez | Utzi ou Bego |
Derrière ou loin | Gibel |
Devant | Aitzin |
Raie | (à la) Marra |
Lève | Alxa |
A droite | Eskuin |
A gauche | Ezker |
J'y suis ou si tu veux | Bai ou eni |
Non | Ez |
Suis | Segi |
A la volée | Aire |
Attention | Kasu |
Bon | Ona |
Faux | Falta |
Qu'est ce que c'est | Zer da |
A refaire | Berriz |
Jeu | Jo |
Les juges | Jujak |
Le point | Tanto |
Egalité | Berdin ou ados |
Pour les juges également, en réponse à une réclamation : « Zer Da » ou « Zer Da Pilota » (Pelote bonne ou fausse?), ils doivent répondre : « Jo, Segi, Ona, Falta, berriz » ou en français : « jouez, continuez, bonne, fausse, à refaire ! ».
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Mappe Monde
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La petite histoire de la pelote
Si dessous les dessins de Jean-Pierre LABROUSSE avec les textes de Michel POUEYTS :
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Extrait du "REGLEMENT SPORTIF" de la FFPB - Pour l'intégralité cliquez ici